08/01/2017
Dominique Sylvain : Kabukicho
Dominique Sylvain, née en 1957, est un écrivain français de romans policiers et de romans noirs. Journaliste indépendante pour Le Journal du dimanche, puis journaliste d'entreprise et responsable du mécénat dans la sidérurgie (groupe Usinor), Dominique Sylvain commence à écrire en 1993 lors de son premier séjour au Japon. Son dernier roman, Kabukicho, est sorti récemment.
A la nuit tombée, Kabukicho, sous les néons, devient le quartier chaud de la capitale nipponne. Au cœur de ce théâtre, les faux-semblants sont rois, et l’art de séduire se paye à coup de gros billets et de coupes de champagne. Deux personnalités dominent la scène : le très élégant Yudai, dont les clientes goûtent la distinction et l’oreille attentive, et Kate Sanders, l’Anglaise fascinante, la plus recherchée des hôtesses du Club Gaïa, l’un des derniers lieux où les fidèles apprécient plus le charme et l’exquise compagnie féminine que les plaisirs charnels. Un jour, sans prévenir, la jeune femme disparaît tandis qu’à Londres, son père reçoit sur son téléphone portable une photo où elle apparaît, les yeux clos, suivie de ce message : « Elle dort ici. » Bouleversé, mais déterminé à retrouver sa fille, Sanders prend le premier avion pour Tokyo, où Marie, colocataire et amie de Kate, l’aidera dans sa recherche. Yamada, l’imperturbable capitaine de police du quartier de Shinjuku, mènera quant à lui l’enquête officielle. Résumé fourni par l’éditeur.
Tout le monde semble s’extasier devant ce bouquin, s’il n’était aussi court je l’aurais abandonné très vite. Rien n’est à sauver de ce naufrage qui s’apparente à une japoniaiserie pour petites filles. L’intrigue policière est cousue de fil blanc à gros points quant à l’écriture… elle n’est pas à la hauteur dans les scènes un peu « agitées », les passages sensés nous instruire sur la vie au Japon sont plaqués sur le texte comme des emplâtres et last but not least, l’écrivain prétendant la jouer psychologique, (« Elle ne s’intéressait pas tant aux actes qu’à la psychologie des personnes impliquées, voyez-vous. ») avance à gros sabots bien lourdingues qui ne pourront séduire que les préadolescentes…
De qui se moque-t-on ?
« Il avait trouvé Kabukicho excitant, au début. Les filles sexy, les conversations délirantes, les méthodes de séduction à raffiner chaque nuit. Le quartier des plaisirs de Tokyo était un immense terrain de jeux, et il faisait partie des bons joueurs. Grâce à ce don, déchiffrer instinctivement les femmes et leurs besoins. Il savait écouter, trouver les mots, soigner leur solitude. En peu de temps, il avait fait du Café Château un bar d’hôtes reconnu. »
Dominique Sylvain Kabukicho Viviane Hamy – 278 pages –
07:26 Publié dans Français | Tags : dominique sylvain | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |